Alex-Mot-à-Mots

https://alexmotamots.fr/

Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

Conseillé par
21 juin 2013

BD

J'ai préféré ce tome-ci au précédent. La mort du père et les photos-souvenirs ont su me toucher.
Des photos d'un petit bout de vie, pour rappeler la présence et le travail du père.
J'ai également beaucoup ri à la lecture de ce nouvel opus.
Pas de doute, je continue.
L'image que je retiendrai :La dernière, celle de l'amoureuse devant les résultats de son test de grossesse.

roman

Albin Michel

17,00
Conseillé par
21 juin 2013

road-movie

Un road movie littéraire à la française.
Finalement, moi qui n'aime pas trop cela et dans les films et dans les livres, je ne pouvais qu'être déçue.
Certes, l'intrigue va de rebondissements en coups fourrés hallucinants. Mais cela n'a pas suffi à me captiver.
J'ai trouvé les personnages bien palots et à peine ébauchés, dommage.
Dans quelques jours, il ne m'en restera pas grand chose.
L'image que je retiendrai :
Celle de la R16 auquel le propriétaire tient tant.

Conseillé par
21 juin 2013

Ecosse, policier

Froids profonds, pluies battantes, crachins interminables, que cette île d'Écosse est belle..... à lire au coin d'un feu de tourbe de cheminée.
J'ai beaucoup aimé l'alternance des points de vue narratifs : chapitres écrits à la personne du "je" où le narrateur raconte son enfance sur l'île - chapitres écrits du point de vue d'un narrateur omniscient racontant les avancées de l'enquête.
Car tout nous est dévoilé par petites touches, l'auteur nous prenant ainsi au piège.
En revanche, j'ai moins aimé la révélation finale, un peu trop caricaturale à mon goût. J'imagine difficilement une telle amnésie.

Que les enfants sont cruels quand ils sont jeunes, mais les aléas de la vie se charge, en général, de les remettre dans le droit chemin. Sauf exception. Et cette exception, dans le roman, est difficile à trouver.
Et je n'ai pas honte de le dire : j'aurai bien aimé goûter un de ces gugas dont il est question, à la chaire si tendre et savoureuse.
En revanche, je n'aimerai pas vivre sur cette île de landes battues par les vents et les pluies. Et comme aurait dit ma grand-mère "Pour y vivre, faut y être née". Ce qui n'est pas mon cas, même si je suis attachée à l'Écosse par le cœur.
L'image que je retiendrai : Celle du pneu de tracteur encastré dans la boutique du village, après que les enfants l'ai volé au village voisin pour avoir le plus grand feu de l'île.

9,90
Conseillé par
13 juin 2013

France, Loire, policier, Ukraine

Un roman policier intéressant sur fond d'histoire. Très classique dans sa narration, il est pourtant plein de rebondissements intéressants, de chassés-croisés qui nous tiennent en haleine du début à la fin.

Les personnages sont pleins de ressources ; la mise en place de l'action principale est bien pensée et tout simplement géniale. Même si certains personnages y laissent leur vie, le scénario est machiavélique et intelligent.

Quelques notes d'humour viennent ponctuer le récit, ce que j'apprécie.

Les deux principaux personnages féminins sont bien de leur temps, intelligente et donc intéressantes. Elles ne sont pas cantonnées à des faire-valoir, ce qui est appréciable.

En revanche, le premier appelé dont il est question dans le titre n'intervient que tardivement dans le récit et ne tient que peu de place, somme toute.

J'ai donc passé d'agréables moments de lecture qui m'ont replongés en pleine canicule de 2003.

Et puis une partie de l'action se déroule dans mon département d'adoption dont l'auteur parle si bien. (Si après la lecture, vous n'avez pas envie de venir passer vos vacances à Montbrison, c'est que vous êtes insensibles).

Un auteur à suivre (et ce n'est pas seulement parce qu'il est du cru).

L'image que je retiendrai :

Celle des bombes explosives et incendiaires qui servent à faire disparaitre les preuves, venues de l'ex-Urce.

http://motamots.canalblog.com/archives/2013/06/11/27363435.html

Conseillé par
13 juin 2013

Etats-Unis, secte, thriller

Découvert avec "Blue Jay Way", je poursuis ma route en compagnie de cet auteur.

Si la lecture de son précédent roman m'avait laissé comme un goût d'inachevé tant le tempo de la narration était lent, dans ce dernier roman, au contraire, j'ai été emportée par le rythme.

En effet, l'action en elle-même se déroule sur une poignée de minutes, le temps de commettre un carnage. Mais aussi le temps, pour les trois principaux protagonistes, de raconter leur histoire, et ce qui les lie.

D'incessants flash-back rythment le récit, nous emmenant de l'archipel des Keys en Floride jusqu'au désert du Nevada.

Mais il est également question de secte dans ce roman, et des dommages collatéraux perpétrés sur les enfants qui ont grandi en son sein. L'auteur en a une vision bien noire.....

C'est également le roman de ces adultes qui ont cru en une autre spiritualité possible, acceptant aveuglément de suivre des préceptes.

Sans oublier le père de l'homme au casque qui se réfugie dans l'alcool et la nourriture. Mais qui ira tout de même jusqu'au bout avec son fils.

C'est, enfin, l'histoire d'une femme qui a su tirer les ficelles et ne jamais être inquiétée pour ses crimes. Non, tout ne se finit pas bien au pays de Mickey. Je m'étonne d'ailleurs que l'homme au casque n'ait pas cherché à lui faire la peau en premier, preuve de l'aveuglement de sa haine.

L'image que je retiendrai :

Celle de l'errance de l'homme au casque qui, sur sa moto, traverse les Etats-Unis de la Floride au Nevada sans voir la route.

http://motamots.canalblog.com/archives/2013/06/09/27209524.html