Éloge de la bicyclette

Nombreux sont les forçats de la route, les dingues du bitume, les découvreurs du monde en pédalant ; alors voici une petite sélection de littérature de voyage à bicyclette.

15,00

Le monde de la bicyclette ne se compose pas que de sportifs ou d'obsédés de performances personnelles, mais également d'explorateurs, de travailleurs, et de bien des rêveurs encore. Il y a celui qui imagine une bicyclette flottante, s'égare sur une maison à pédales, enfourche une bécane qui vole dans l'air. Celui qui monte en selle et ne revient plus. Il y a celui qui naît en pédalant et s'arrête quand il ressent l'appel de la nature.
Celui qui fait du vélo son salut, en l'adaptant à son invalidité. Celui qui embarque toute sa famille, pour une expérience totale et une école de vie. Il y a celui qui observe le monde à travers ses rayons, le photographie et le raconte en pédalant. Celui dont la bicyclette est l'outil de travail dans le trafic chaotique du Caire, de Mexico City, ou encore celui qui s'arc-boute sur les pédales, haletant dans l'oxygène rare du Tibet...
Claude Marthaler - illustre cyclonaute qui a effectué, parmi ses nombreux voyages à vélo, un tour du monde de sept années - nous fait revivre ici quelques rencontres avec des personnages hauts en couleurs.


5,10

Cet éloge de la bicyclette passe par trois moments : le mythe, l'épopée et l'utopie.
La bicyclette a une dimension mythique qui est à la fois individuelle et collective. Aujourd'hui le mythe en a pris un coup. Mais la bicyclette revient par la politique de la ville et son image est l'objet d'un regain d'enthousiasme. L'opération Vélib' reste insuffisante, mais elle ouvre une espérance.
On peut se prendre à rêver et tracer les grands traits de la ville utopique de demain où les transports en commun et la bicyclette seraient les seuls moyens de déplacement en ville, et où la paix, l'égalité et le bon air régneraient dans le monde après l'effondrement des magnats du pétrole. On peut rêver d'un monde où les exigences des cyclistes feraient plier les puissances politiques.
Cela n'est qu'un rêve et il faut redescendre sur terre. Le vélo nous apprend d'abord à composer avec le temps et avec l'espace. Il nous fait redécouvrir le principe de réalité dans un monde envahi par la fiction et les images.
Le cyclisme est un humanisme et il ouvre à nouveau la porte du rêve et de l'avenir.


souvenirs de cinq années à vélo

Tabi

«Un rêve longtemps porté va se terminer, ainsi que se dissiper toute l’énergie pour le réaliser. Je voudrais être sûre que notre circumduction ne sera pas qu’une parenthèse vite refermée à l’arrivée. Le plus sûr, suis-je tentée de me dire, serait de ne pas arriver, de se couper plus profondément encore des nécessités de la vie

occidentale et de s’isoler davantage dans le "cocon protecteur du voyage. (…) Comment préserver cette sensation privilégiée d’extrême disponibilité ? Cette sensation de vivre au réel à

l’ère du tout virtuel ? …»



Détours du monde vous fera vivre à travers leurs souvenirs ces années de nomadisme, au-delà des anecdotes, comme une plongée au coeur de leur ressenti et des incessantes adaptations exigées par le voyage.


23,50

C'est en novembre 2010, quelques mois seulement après être revenus de leur dernier périple, que Nathalie et Michel Courtet se remettent en selle en direction de l'Asie du Sud - Est. Le Myanmar sera le point de départ d'un voyage qui les mènera à Vladivostok, en passant par la Thaïlande, le Cambodge, le Vietnam, le Laos, puis la Chine avant de rallier la Russie en traversant l'immense désert de Gobi.
Les deux cyclo - voyageurs vont en voir de toutes les couleurs au sens propre comme au figuré : les étendues vertes de la jungle sud - asiatique, les reflets miroitants des rizières en terrasses, l'altitude céleste des plateaux chinois, la steppe nue du désert mongol, les eaux bleues du lac Baïkal et les neiges sibériennes, mais aussi les crevaisons à répétition, et même la casse d'un vélo. Arrivés à Vladivostok, le voyage n'en sera pas pour autant terminé : à bord du transsibérien ils rejoindront Moscou puis Saint - Pétersbourg avant de regagner enfin, et à vélo, leur Jura natal.
Treize mois sur la route, à changer de lieu tous les jours, à voir défiler les paysages à quinze kilomètres à l'heure, à improviser la vie, à accumuler des émotions extraordinaires. Trop court. Trop long. Trop de richesses. Trop de misère. Treize mois loin des leurs, treize mois proches des autres.


8,60

L'exploit ? Faire le tour du monde à bicyclette en un an avec moins de 1 000 euros chacun !
Alexandre et Sylvain sont revenus de leur périple avec 31 pays et 25 000 kilomètres dans les mollets. Ils ont traversé l'Afrique, le continent américain, l'Asie, les pays de l'Est et enfin l'Europe de l'Ouest, vivant chez l'habitant.
Les aventures surprenantes de deux jeunes Français qui racontent, avec toute la fraîcheur de leurs vingt ans, cette année à la découverte du monde. Ils ont suscité, depuis, beaucoup de vocations...
Inclus un cahier photos