Récits de voyages : Cap à l'Est

"Nicolas Chaudun"


du Transsibérien à la Volga

Le Livre de poche

8,40

Après Le Roman de Saint-Pétersbourg, prix de l'Europe en 2003, et Le Roman du Kremlin, prix du Meilleur Document et prix Louis-Pauwels en 2004, Vladimir Fédorovski nous offre un livre inattendu, celui de l'âme slave. Le texte s'articule autour de trois femmes d'exception : Alexandra Fedorovna, la dernière tsarine, Inès Armand, l 'égérie française de Lénine, et CatherineL., une célèbre espionne. Grâce à leurs histoires d'amour, nous parcourons les chemins sinueux de la civilisation russe, du Transsibérien à la Volga, de l'Anneau d'or aux monastères de la vieille Russie, de Dostoïevski à Boulgakov, de Nicolas II à nos jours. Le Roman de la Russie insolite est aussi un livre de révélations car Vladimir Fédorovski a pu consulter des archives jusque-là inaccessibles et recueillir des témoignages totalement inédits sur le passé comme sur la période actuelle.


récit

Magellan & Cie

6,00

On vous dit : la Croatie, bien sûr les archipels de rêve, les crépuscules enchanteurs, bien sûr les murailles de Dubrovnik, l'air qui tremble sur les plages blanches, les îles en suspens dans l'eau turquoise...
Pourtant ce n'est pas vers ce pays que je suis allé. Je voulais flâner dans des campagnes grises méconnues des touristes, me perdre dans des banlieues, me laisser surprendre au virage, connaître un peu l'envers de ce pays qui depuis trois millénaires conjugue les bonheurs de la géographie avec les malheurs de l'histoire. Et puis surtout rencontrer des personnes vivantes, les regarder bouger et vivre, observer leurs façons de sourire ou de se taire, revoir aussi quelques amis croates connus lors de mes voyages en Bosnie.
Ce sont leurs voix, recueillies au fil de la promenade, sarcastiques ou mélancoliques, pleines d'un amour fatigué pour cette terre, que je veux faire entendre.


19,30

En se promenant dans Prague, on comprend l'envoutement qui saisit tout visiteur : il y a quelque chose de magique dans cette ville à l'architecture gracieuse et tarabiscotée, au décor digne d'un conte de fées.
Prague est une ville miraculée qui échappe aux ravages de la guerre depuis le XVIIe siècle : soudards, nazis et marxistes l'ont épargnée et on se demande encore pourquoi, tant cette cité défiait, par son maniérisme, leur conception primaire du monde. Car Prague n'est pas une capitale hautaine et impériale mais une ville d'orfèvres, de mécènes et d'intellectuels.
On y sent une douce folie, une alchimie propre, propice aux bouillonnements artistiques et littéraires. C'est pourquoi les héros et les héroïnes de Prague ressemblent à des personnages de théâtre. Qu'ils soient prédicateurs, monarques, amoureux, musiciens, condottieres ou bourreaux, ils vont jusqu'au bout de leur imagination et de leur passion, sur l'une des plus belles scènes du monde.
Voici Jan Hus, qui périt sur un bucher, Rodolphe II, le plus grand collectionneur de son temps, Wallenstein, qui voulait être roi, Mozart, qui y fit jouer Don Giovanni, voici le fantôme du Golem, voici Kafka qui y aima Milena, Heydrich, l'âme damnée de Himmler, Havel le prince philosophe et encore bien d'autres...